C8-LEQUOTIDIEN,LE3AOÛT2017
5200724
110, RacineEst, suite218
418549-9888
À l’approche de la rentrée des classes, alors que
certains jeunes s’inquiètent de découvrir qui sera
leur nouvel enseignant, d’autres ont des inquié-
tudes bien différentes. En effet, pour les personnes
atteintes d’épilepsie et leur entourage, un évè-
nement tel que la rentrée scolaire prend une tout
autre signification et amène un lot supplémentaire
de questionnement et d’incertitudes.
Et si unecrise se déclenchait à l’école?Et
si monenfant était isolédûà sacondition?
C’est dans le but de répondre à toutes ces
interrogations et de démystifier l’épi-
lepsie que l’Association régionale pour
les personnes épileptiques région 02
(ARPE 02) offrent des séances d’infor-
mationgratuitesà travers leSaguenay–
Lac-Saint-Jean.
S’adressant à tous les types de
clientèle, de la petite enfance
auxuniversitaires, sansoublier
les étudiants de l’école des
adultes et ceux des centres
de formation profession-
nelle, l’ARPE 02 vise à
informer et à sensibiliser
tous ceux et celles qui sont
en contact ou qui pourraient
être en contact avec des per-
sonnes atteintes d’épilepsie.
«Nos séances d’information
sont adaptées à la clientèle
que l’on rencontre, explique
Suzie Ouellet, travailleuse
communautaire. Pour les
enfants en bas âge, par
exemple, nous utilisons
nos marionnettes Ma-
thilde et Adrien. Nous
faisons un petit sketch
de 10 à 15minutes qui suffit à familiariser les tout-
petits avec l’épilepsie.
Pour les plus âgés, nous avons d’autres outils,
comme de la documentation et un DVD que nous
avons produit en 2010. Il est extrêmement bien fait
et montre des scènes très réalistes», affirmeMme
Ouellet.
Si les étudiants ont beaucoup à apprendre de ces
séances d’information, il en va de même pour les
enseignants et le personnel des établissements
scolaires.
Selon Mme Ouellet, bien des gens ne connaissent
de l’épilepsiequecequ’ilsont vuà la télévisionsoit
les crises tonico-cloniques. Or, il existe différents
types de crises d’épilepsie telles que les absences
qui peuvent être perçues comme des moments
d’inattention oud’égarement.
«Les séances d’information sont profitables à tous.
Pour lesétudiants, ellespermettent souvent d’avoir
un premier contact avec l’épilepsie et de mieux
comprendre ce problème. Pour le personnel des
établissements scolaires, il s’agit davantage d’un
outil supplémentaire pour les aider à réagir s’ils
sont témoins d’une crise,mentionne la travailleuse
communautaire.
Quant aux jeunes qui sont eux-mêmes atteints
d’épilepsie, ilssont généralement soulagéset ravis
que leurs compagnons de classe en sachent plus
sur leur situation. C’est unpoids demoins sur leurs
épaules».
Si vous souhaitez que l’établissement scolaire de
votre enfant tienne une séance d’information pré-
sentée par l’Association régionale pour les per-
sonnes épileptiques région 02, vous devez d’abord
en faire la demande à la direction de l’école. C’est
ellequipourraensuiteentrerencontactavec l’ARPE
02 pour planifier le tout.
Desséancesd’informationpour
mieuxcomprendre l’épilepsie
1
PERSONNE
SuR100
estatteinte
d’Épilepsie
50
MILLIONS
depeRsOnnes
dansleMOnde
300000
peRsOnnesaucanada
45000
peRsOnnesauQuÉBec
2800
peRsOnnesau
saGuenaY–lac-st-Jean
