Le déluge, 20 ans après - page 4

LEDÉLUGE, 20ANSAPRÈS
JOHANNESAINT-PIERRE
Avec les correctifs et
mesures apportés au
cours des deux dernières
décennies, les différentes
infrastructures des bassins
versants du lacKénogami
et des rivières aux Sables
et Chicoutimi seraient en
mesure d’absorber une crue
de l’ampleur de celle du
déluge de 1996.
«On est capable de gérer
un déluge en raison desme-
sures prises depuis. Oui, il
population et certains petits
bris, mais rien de grave. Il
n’y aurait pas de blessés»,
affirme Paul Ruel, président
duComité de bassin du lac
Kénogami et des rivières
Chicoutimi et aux Sables
(CBLK) depuis 1997.
Le président Ruel assure
que la région est beaucoup
mieux outillée pour gérer
une crue aussi importante
- sinon plus - que celle de
1996, de sorte qu’elle serait
capable de limiter aumaxi-
mum les risques de dégâts
importants.
«En 1997, le Comité
soir Kénogami a reçu un
mandat du gouvernement
pour le conseiller quant aux
mesures à envisager pour
éviter que les inondations
découlant du déluge de 1996
ne se reproduisent pas. En
2016, nous sommesmain-
tenant capables de gérer un
déluge», affirme-t-il.
Un nouveau plan de ges-
tion a étémis en place et
des travaux ont été effec-
tués aux digues et barrages.
Tout le système de pelles
d’évacuation a été refait
et le système d’ouverture
est automatisé. Le Centre
ber unemontée des eaux
représentant le double du
déluge, soit 650m
3
/seconde.
«C’est donc un scénario
quasi improbable dans la
réalité parce que ça repré-
sente lemaximumde pluie
etmaximumde
inés enmême
y aurait pas
de qui pourrait
qui est sûr, c’est
ait pas demort
système d’alerte,
rait beaucoup
es.»
ans, des
millions de
dollars ont été investis pour
mettre en place des solu-
tions aux problèmes ciblés.
Outre les sommes consa-
crées à des études, 14mil-
lions$ ont servi à corriger
la capacité des évacuateurs
du lacKénogami, quelque
35millions$ ont été inves-
tis pour le rehaussement
des digues et barrages et
15millions$ ont été consa-
crés au creusage du seuil
de la rivière aux Sables et
à la construction du pont
à Cepal. «Depuis 10 ans,
la population ainsi que les
compagnies sont très satis-
faites», soutient le président
duCBLK, en précisant que
tous les travaux de correc-
tion sontmaintenant ter-
minés. Toutes cesmesures
font en sorte que le niveau
de sécurité est suffisant
Gestiondu lacKénogami
Prêts à faire face àune crue aussi
et il en coûterait
davantage en
s. (...) Le réser-
tait ledernier
pport Nicolet,
mesuresmises en
gérer sans cela»,
ident duCBLK,
était unoutil
ur le gestion-
ait ainsi retenir
eau en amont, ce
t les débits dans
isserait le niveau
mi. Mais actuelle-
gérer undéluge
en ce sens qu’il
une vie humaine
qu’il y aurait
mmagesmatériels
rt, leCBLKest
en attente de
re les solutions
gées pour le bar-
Hydro-Jonquière
priété deSague-
et le pont deRio
tomenant à la
centrale chute àCaron. Leplan
de gestiondu lacKénogami
prévoit une capacité d’éva-
cuation de650mètres cubes/
seconde. Or, la capacité d’éva-
cuation dubarrage d’Hydro-
Jonquière est limitée à 550
m
3
/seconde. Au-delà de cette
limite, la centrale et les tur-
bines seraient endommagées.
«Actuellement, Saguenay a
fait faire une étude qui devrait
normalement être disponible à
l’automne pour voir comment
corriger cette problématique»,
souligneM. Ruel.
Quant àRioTinto, les bases du
pont d’accès seraient forte-
ment endommagées par une
évacuation à fort débit. La solu-
tion passerait par l’aménage-
ment d’une voie de contourne-
ment, laquelle nécessiterait un
investissement de 5millions$.
Dans les deux cas, la décision
de concrétiser les solutions
avancées appartient aux ges-
tionnaires concernés.
JOHANNE
SAINT-PIERRE
qui n’a jamaisvu le jour
«
Onestcapabledegérerundélugeenraison
desmesuresprisesdepuis.Oui, ilyauraitdes
évacuationsdepopulationetcertainspetits
bris,maisriendegrave. Iln’yauraitpasde
blessés.
»
—PaulRuel
esrivièresChicoutimi
estbeaucoupmieux
us-quecellede1996,
esrisquesdedégâts
y aurait des évacuations de provisoire du lac déver-
d’expertise hydrique du
Québec (CHEQ) dispose
d’un système de gestion
prévisionnelle doté de nou-
veaux capteurs et Saguenay
amis en place un système
d’alerte efficace.
La cruemaximale pro-
bable (CMP) a été rééva-
luée à la hausse pour faire
en sorte que les ouvrages
soient enmesure d’absor-
potentielle
neige comb
temps. Il n’
grandmon
gérer ça. Ce
qu’il n’y aur
à cause du
mais il y au
de dommag
Au fil des
dizaines de
(JSTP) - Parmi les recomman-
dations émises dans la foulée
de laCommissionNicolet, la
constructiond’unouvrage tam-
pon en amont du lacKénogami
est demeurée dans les cartons.
«Quandonme demande si
ça va se réaliser, c’est subtil
comme réponse. À l’époque,
le projet (du réservoir
Pikauba) était évalué
175millions$
certainement
dollars actuel
voir Pikauba é
élément du ra
mais avec les
place, onpeut
estime le prés
Paul Ruel. «C’
additionnel po
naire. Il pourr
unpeuplus d’
qui diminuerai
la rivière et ba
du lacKénoga
ment, on peut
sans cet outil,
n’y aurait auc
endanger et
moins de do
potentiels.»
D’autre pa
toujours
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(pro
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RéservoirPikauba: unprojet
PrésidentduComitédebassindulacKénogamietd
etauxSables (CBLK), PaulRuel assureque larégion
outilléepourgérerunecrueaussi importante-sinonpl
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importants.
—ARCHIVESLEQUOTIDIEN,MICHELTREMBLAY
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