50 ans, Le Progrès Dimanche - page 9

TÉMOINDE L’HISTOIRE RÉGIONALE
LE PROGRÈSDIMANCHE
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TOUJOURS PASSIONNÉD’INFORMATION
LauneduProgrès-Dimanchedu21 juillet 1996, au lendemaindespremiers
débordements. Deuxenfants avaient perdu lavieaprès avoir été ensevelis
dansunglissementdeterrain.
Le déluge
Aujourd’hui journaliste aux arts du Progrès-Dimanche, Daniel Côté a été affecté
pendant 12 ans à la couverture du général. Il se souvient d’un certain samedi 20
juillet 1996, première journéede cequi allait être ledéluge.
«C’est Sandra Rossignol, de Radio-Canada, qui avait été la première à en parler
dans sonbulletin, très tôt lematin. Je savaisqueçaallait êtregros. J’ai rencontré le
mairede l’époque,UlricBlackburn, enavant-midi aupostedepolicedeChicoutimi.
Il y avait déjàune cellulede crise, tout avait l’air sous contrôle. »
«En après-midi, nous sommes allés voir le barrage Price, dans le Bassin. En regar-
dant l’eau, lemaire semblait sedireque ça avait l’air beau, qu’il y avait unemarge.
Quandlegars lui adit : ‘‘C’estpas fini, çavientd’enhaut’’, jecroisqu’il aréalisé l’am-
pleur de cequi s’en venait. Déjà, en soirée, on voyait l’accumulationdans les rues,
et jemesuis renducompteàquel point c’étaitprochedesmaisons», sesouvient-il.
À La Baie, le photographe SylvainDufour avait pu prendre des clichés du drame,
alorsmêmequesaproprevoitureétait engloutiepar les flots. «ÀChicoutimi, nous
n’avions rien, simplement une photo floue du barrage, car les photographes en
poste avaient eupeur ! »
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