L’ÉDIFICE JUSTIN MALTAIS, SUR LA RUE RACINE, FAIT PARTIE DU PAYSAGE URBAIN
CHICOUTIMIEN DEPUIS PLUS DE 60 ANS. CE BÂTIMENT ÉRIGÉ EN DEUX PHASES, SOIT
EN 1951 ET EN 1968, EST CONNU POUR AVOIR HÉBERGÉ LA PREMIÈRE PHARMACIE
DE CHICOUTIMI AINSI QUE LES BUREAUX D’HYDRO-QUÉBEC. LE COMMERCE JUSTIN
MALTAIS PHOTO AINSI QUE DIFFÉRENTS PROFESSIONNELS ET ORGANISMES Y ONT
TOUJOURS PIGNON SUR RUE, ET PLUS RÉCEMMENT, DEVICOM Y A ÉLU DOMICILE.
Mélissa Bradette
Rédactrice publicitaire
E
n fait, les propriétaires de
Devicom ont fait l’acquisi-
tion du 28, rue Racine Est
et de l’édifice de la Compagnie
électrique du Saguenay, situé
au 296, Tessier; deux bâtiments
appartenant encore à la famille
Maltais. Après six décennies, les
propriétaires de Devicom sont
donc devenus les deuxièmes
propriétaires de l’Édifice Justin
Maltais. Ces acquisitions ont été
faites dans le but de doter l’entre-
prise innovante, qui se spécialise
en accompagnement stratégique
en TI, de nouveaux locaux qui lui
permettront de prendre de l’ex-
pansion.
Ainsi, Devicom est passé d’un
local de 5000 pi
2
à un espace de
15 000 pi
2
pouvant loger 40 postes
de travail. À cela s’ajoute des
salles de conférence, un espace
avec casiers pour les employés,
une grande salle communautaire
avec cuisine, espace jeux, salle
de bains avec douche, gym et
salle de conférence VIP pour 5 à
7 branchés.
Un chantier de 5 mois,
réalisé en 10 semaines
Les rénovations et nouveaux
aménagements de l’Édifice Justin
Maltais ont été réalisés dans un
temps record.
«Au départ, il était question d’un
chantier de 5 mois. Cependant,
compte tenu de certains contre-
temps, nous n’avons pu débu-
ter les travaux avant le 17 juillet,
ce qui nous donnait 10 semaines
pour réaliser les travaux. À comp-
ter de cette date, les entrepreneurs
et différentes équipes en place ont
travaillé sans arrêt afin que nous
puissions déménager dans nos
nouveaux bureaux le 1
er
octobre.
Tout cela paraissait irréalisable,
mais les entreprises avec qui nous
avons fait affaires se sont avérées
des partenaires formidables et ont
tout mis en œuvre pour relever ce
défi avec succès. Nos employés
ont aussi mis l’épaule à la roue,
ce qui, une fois de plus, nous a
permis de respecter les échéan-
ciers», explique France Lavoie,
cofondatrice et vice-présidente de
Devicom.
«Une fois emménagé, tout n’était
pas encore parfait, mais l’essen-
tiel avait été réalisé. Nous avons
par la suite complété les petits
éléments de finition jusqu’en
décembre. C’est à ce moment que
nous avons officiellement inaugu-
ré notre nouvelle place d’affaires.
C’est le projet d’une vie cette
bâtisse et j’en suis très fière!»
Au total, l’emménagement au
28, Racine Est et la restructu-
ration apportée aux activités de
l’entreprise, qui a récemment fait
l’acquisition de Dimension 4 mul-
timédia (D4M), ont nécessité un
investissement de plus de 2 M $.
Un cachet authentique
Les rénovations de cette bâtisse
mariant Art déco et modernisme
ont été faites de manière à conser-
ver le maximum d’éléments archi-
tecturaux afin de ne pas dénaturer
le bâtiment. Vu de l’extérieur, l’édi-
fice, dont la façade se démarque
par ses fenêtres en bandeaux et
sa symétrie axiale, a conservé
son apparence d’origine. Toute-
fois, lorsqu’on pénètre dans le
bâtiment, un intérieur de style
contemporain, marqué de clins
d’œil au passé, nous accueille.
Parmi
les éléments d’origine
conservés, mentionnons l’ascen-
seur et le superbe escalier Art
déco arborant une balustrade au
travail de ferronnerie remarquable
et un terrazzo de grande qualité.
Cet escalier, dont l’arrondi des
premières marches crée un effet
monumental, est de loin l’un des
plus beaux exemplaires d’esca-
lier Art déco que l’on retrouve au
Saguenay. Également, les deux
voûtes de l’ancienne banque ont
été conservées et transformées en
salles des serveurs. Autre vestige,
dans le corps central et l’aile ouest
du bâtiment on trouve encore l’in-
cinérateur utilisé par la pharmacie.
«J’aime les bâtiments anciens, ils
ont une histoire, une âme, il s’en
dégage une énergie particulière.
C’est pourquoi, il importait pour
moi de préserver le cachet de
l’édifice et de conserver certains
éléments rappelant son histoire et
faisant ressortir sa richesse archi-
tecturale», affirme France Lavoie,
véritable passionnée d’histoire et
d’architecture.
Un bâtiment riche en histoire
Mme Lavoie a d’ailleurs fait beau-
coup de recherche pour connaître
l’histoire des deux bâtiments
qu’elle a acquis, notamment
auprès de M. Justin Maltais, qui
avait 6 ans lorsque son père a fait
construire l’Édifice Justin Maltais.
C’est ainsi qu’elle a appris qu’à
l’époque de la construction, qui
était encore considérée comme
une période d’après-guerre,
l’acier était très rare, il fut donc
très difficile de se procurer ce ma-
tériau pour procéder à l’édification
du bâtiment. L’édifice, dessiné par
les architectes Gravel et Gravel,
porte également un trait distinc-
tif que l’on retrouve sur d’autres
bâtiments de la rue Racine signés
Gravel et Gravel, soit un mât en
fer forgé, réalisé par l’architecte
William Gravel.
«J’ai eu beaucoup de plaisir à
découvrir cet édifice et c’est
pour moi un honneur de l’habiter
aujourd’hui et de pouvoir le faire
découvrir à d’autres», conclut
Mme Lavoie.
ÉDIFICE JUSTIN MALTAIS
Devicom
vous
OUVRE
les
PORTES
du
28, rue
RACINE
Est
LIEUX
inspirants
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3
CHICOUTIMI
646, DES HIRONDELLES
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Toit & moi / semaine du 23 FÉVRIER 2014 / publicité
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