Cahier spécial Chasse 2017 - page 2

PASSION
CHASSE
PROMOTION
FRÉDÉRICMARCOUX
Collaborationspéciale
Les chasseurs peuvent être excités
à l’idée de pratiquer leur passion.
Toutefois, unchasseur enmesurede
gardersonsang-froidetbienpréparé
risquedeconnaîtreplusdesuccès.
L’importancedemasquer sonodeur
est cruciale, rappelle les pourvoiries
du Québec sur leur site Internet.
L’organisation déconseille égale-
ment fortement de se rendre en
VTT sur les lieux de la chasse la
veille de s’exercer. Le risque d’éloi-
gner saproiedusecteur est élevé.
Outre la préparation de son arme
sur le plan technique, une bonne
connaissanceduterritoiresur lequel
lechasseur s’exercepeut lui faciliter
la tâcheet l’aider àanticiper lecom-
portement desbêtes.
«Lechasseurqui aura leplusdesuc-
cèsest lechasseur lepluspréparéet
celui qui connaît le plus le compor-
tement des animaux, tranche Gilles
Brassard, président de laFédération
québécoise des chasseurs et pê-
cheurs pour la régionduSaguenay–
Lac-Saint-Jean. Être un chasseur,
ça se fait à l’année. On peut lire des
revuesspécialiséesdans ledomaine.
C’est aussi très important denepas
négliger l’entraînement. Un chas-
seur marche longtemps en forêt et
cen’estpas tout lemondequi esten
bonnesanté!»
Il est évidemment apprécié du pro-
priétaire des terres que le chasseur
lui signale sa présence plusieurs
jours et même quelques semaines
avant le début de la période de la
chasse. Une bonne relation peut
permettre au chasseur de disposer
d’un terrain de chasse pendant plu-
sieurs saisons. De cette façon, des
conflits entre chasseurs qui pour-
raient occuper le même territoire
peuvent être évités. De plus, le fait
d’annoncer sa présence au proprié-
taire est plus sécuritaire. À ce cha-
pitre, le ministère des Forêts de la
Faune et des Parcs indique que l’an
dernier «aucun accident avec bles-
sures n’a été répertorié entre un
non-chasseur et un chasseur, en
situationdechasseauQuébec.»
Pour que le chasseur profite plei-
nement de sa passion, il est recom-
mandé de porter des vêtements
longs adaptés à la forêt. À ce
chapitre, le chasseur devrait
toujours regarder les prévisions
météo pour être prêt à toute
éventualité lors de son voyage
de chasse. Pour sa sécurité, il
devrait également disposer d’une
troussedesurvie.
PARTIRÀLACHASSE
Quelques
conseils
FRÉDÉRICMARCOUX
Collaborationspéciale
Ledangerde latiqued’hiverest
nul pour la consommation hu-
maine partage leministère des
Forêts, de laFauneet desParcs
sur son site Internet: «la viande
provenant d’orignaux infestés
par la tique d’hiver peut être
consommée sans danger [...]
(elle) ne lui transmet aucune
maladie».
La réalité est bien différente
pour les orignaux. En avril
2016, leQuotidienrapportait le
décès de trois orignaux à Lac-
Kénogami, probablement causé
par la tique d’hiver, un acarien
s’agrippant à l’animal. Les ori-
gnaux présentaient les signes
apparents de la tique d’hiver.
Elle cause des démangeaisons
à l’animal, puisqu’elle se nourrit
de leur sang.
«Les tiques provoquent des
démangeaisons chez l’orignal.
Poursesoulageret tenterdese
débarrasserdes tiques, l’orignal
sefrotteauxarbreset segratte
avec ses sabots et sa gueule.
Ce faisant, il abîme son pelage
(poilscassésouarrachés) et ir-
rite sapeau», explique leminis-
tère. L’animal se retrouve affai-
bli, ce qui diminue ses chances
de résister à l’hiver.
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